Mon travail raconte des histoires, qui prennent comme point de départ le quotidien et ses différentes réalités. Je n’invente pas de formes. Je mets en contact des éléments signifiants pour créer des situations de questionnements entre différentes réalités (la mienne, la vôtre, la nôtre …). Pour développer mon vocabulaire, je répertorie régulièrement des signes. Mes réalisations doivent être considérées comme des images où sont mis en scène des repères. Mes pièces ne sont pas des affirmations de valeurs, mais elles soulignent la fragilité des rapports qui maintiennent la cohésion de nos environnements (physique, mental, politique, économique…), en posant toujours la même question de positionnement : comment être à la fois lucide et pragmatique ? Ce travail autour de signes/repères me paraît important dans un monde en cours de globalisation comme un outil de vigilance contre la standardisation de nos héros, mythes, et besoins. Un livre de dessins (édité par les éditions Sémiose en Février 2003 au titre : être un super-héros au bon format) résume l’ensemble de ces questionnements. Tout ce qui est produit dans l’atelier doit être considéré comme des modules ajustables selon les expositions. |